La Mongolie était l’un des pays qui nous intriguait le plus avant notre départ. Ces 30 jours passés dans le pays de Gengis Khan se sont révélés bien au-dessus de nos attentes. Le pays à la plus faible densité de population au monde (2 habitants / km2) laisse place à des étendues sauvages à perte de vue, des montagnes escarpées, des steppes intraitables, un désert immense, des nomades par milliers, des animaux par millions, … Toutes ces particularités font de la Mongolie l’un des pays les plus reculés et authentiques au monde. Récit.
Arrivée à Oulan-Bator
Après un premier mois passé à traverser la Russie d’Ouest en Est, notamment avec le Transsibérien, nous arrivons à Oulan-Bator, la capitale mongole. Voyageant dans le Transmongolien dans une cabine fermée de 4 places (juste pour nous 2), avec cette fois des couchettes à notre taille, ces 12h de trajet étaient d’un confort inespéré !
Dès notre premier jour à UB (prononcé « youbi » à l’américaine), nous rencontrons Ganzo (« Ganaa » pour les intimes) via la plateforme Couchsurfing. Ganaa est un jeune Mongol de 30 ans, professeur d’escalade et sacré boute-en-train. Bien que son anglais soit très limité, nous arrivons à nous faire comprendre grâce à un mélange de Google trad et de body-language sommaire. Également bon cuisinier, nous avons la chance de goûter à notre premier plat traditionnel mongol : des dumplings fourrés à la viande de mouton et baignés dans une soupe de lait salé. Juste succulent. Il faut savoir que la société mongole vit de l’élevage depuis des siècles, leur régime se compose donc essentiellement de viande (mouton, chèvre, vache, voir chameau et renne pour les peuples nomades), de féculents et de légumes. Pour en savoir plus sur la nourriture en Mongolie, n’hésite pas à lire notre article à ce sujet. Après plusieurs jours de colocation dans le rire et la bonne humeur, nous décidons à notre tour de cuisiner pour notre hôte, et faisons par la même occasion une rencontre extraordinaire de plus, celle de Woogie, filmaker, snowboarder de talent et également féru de voyages. Nous ne le quitterons plus du séjour. C’est alors que débute une soirée basée sur le partage, que ce soit par la nourriture ou par nos différentes histoires. Nous nous découvrons beaucoup d’opinions et de valeurs communes. Les discussions s’enchaînent autour de la société mongole, du voyage, et surtout de l’écologie et de notre rapport à la nature. Une nouvelle amitié est en train de naître, et par la même occasion une nouvelle équipe qui voyagera bientôt ensemble au fin fond de la Taïga, à la rencontre du peuple Tsaatan.
Avant tout cela, nous devons passer nos premiers jours dans la capitale à nous occuper de notre visa chinois, ce que nous redoutons fort depuis notre échec au consulat chinois de Moscou. L’ambassade chinoise d’Oulan-Bator est donc notre dernier espoir pour pouvoir atteindre l’Empire du Milieu le mois suivant. Après des jours de stress et de préparation, c’est finalement en une seule journée que nous l’obtenons dans une facilité assez déconcertante. Nous pouvons donc enfin profiter de la capitale sereinement !
Le problème de la pollution de l’air
Il faut savoir qu’Oulan-Bator, où vivent 1,5 millions d’habitants, soit la moitié des 3 millions que compte la Mongolie, est connue pour être la capitale la plus polluée au monde. Et nous l’avons bien senti dès notre arrivée dans la ville, même si la situation est encore pire durant la période hivernale. En cause, le chauffage au charbon, utilisé par la majeure partie de la population, et surtout par les habitants vivants dans les « ger » (les fameuses yourtes mongoles) des quartiers défavorisés en périphérie de la ville, soit près de 60% de la population à Oulan-Bator. Cette partie du peuple mongol n’a malheureusement pas d’autre choix que de se chauffer ainsi, notamment en hiver où les températures atteignent facilement les -40°. N’étant pas tous raccordés au système électrique, ils n’ont pas forcément les moyens de subvenir à leurs besoins et préfèrent donc utiliser charbon, vieux pneus ou encore plastique par soucis économique. L’exode rural des populations nomades venant s’installer aux abords de la ville en hiver est important car ces périodes deviennent de plus en plus rudes pour eux au fin fond des steppes, et ils veulent tout naturellement saisir l’opportunité économique que peut leur offrir la capitale. Il faut ajouter à cela le trafic routier, les centrales thermiques ainsi que de toutes sortes d’usines …
Tous ces facteurs ont forcément un impact désastreux sur la santé de la population, et notamment sur les nouveaux-nés et les enfants qui rencontrent de graves problèmes respiratoires, dont la pneumonie, responsable de 15% des décès chez les enfants de moins de 5 ans. Les habitants n’ont donc malheureusement d’autres choix que d’envoyer leurs descendance vivre en campagne, loin de la pollution atmosphérique. Malgré les manifestations et les plaintes à répétition, le gouvernement tarde à réagir. Bien qu’il ait (en théorie) récemment interdit le chauffage au charbon, rendue l’électricité gratuite de 21h à 6h pour les habitants vivant des les gers, et autorisé certains médicaments gratuits pour les enfants de moins de 5 ans, le problème subsistera encore pendant de nombreuses années. Affaire à suivre donc.
Visiter la capitale
Cela ne nous a tout de même pas empêché de profiter des quelques (quoique rares, il faut se l’avouer) trésors que comptent la capitale. L’architecture est à l’image de son pays, très contrastée. Tantôt d’immenses bâtisses aussi impressionnantes qu’âgées, vestiges de la période soviétique, tantôt des temples bouddhistes, ou encore des buildings modernes tout en verre. Il y en a pour tout les goûts. La plupart des commerces se concentrent autour de Peace Avenue, l’artère principale de la ville, où tu trouveras probablement tout ce dont tu as besoin ! Sur cette avenue, tu peux aussi te rendre au Department Store, sorte de grandes galeries, où tu pourras acheter de l’alimentaire, des vêtements, de l’électronique et des souvenirs typiques au dernier étage (mais un peu cher tout de même). Nous t’avons préparé une petite liste des principaux points d’intérêt à visiter pendant ton séjour dans la capitale :
- La grande (gigantesque même) place Sukhbaatar, au coeur de la ville, qui regroupe le parlement et les différents bâtiments officiels. Tu pourras aussi admirer la statue impressionnante de Gengis Khan, qui rappelle vaguement celle d’Abraham Lincoln à Washington.
- Le Musée national (à 200 mètres de la place Sukhbaatar) pour tout connaître sur l’incroyable histoire de la Mongolie, de la préhistoire à la période soviétique.
- Le monastère de Gandantegchinlen, de style tibétain et accueillant une centaines de moines, abrite un ensemble de temples, et notamment une immense statue de bronze de Zanabazar, première incarnation du Bouddha vivant. Si tu souhaites suivre la tradition, n’hésite pas à tourner tous les moulins dorés de chaque temple, ça te portera peut-être bonheur qui sait.
- Le Mémorial Zaisan, au sud de la ville, construit par les Russes dans les années 60, rend hommage à tous les membres de l’armée soviétique ayant perdu la vie pendant la seconde guerre mondiale. Nous te conseillons d’y aller au coucher de soleil pour une vue panoramique magnifique sur toute la ville.
- Le marché de NaranTuul où tu peux trouver de tout et n’importe quoi pour vraiment pas cher : des vêtements (neufs ou de seconde main), des chaussures (vraies ou imitations), du matériel de vélo, de pêche, de camping, des outils, … bref, une sorte d’Amazon dans la vie réelle.
Le peuple Tsaatan
Après une première semaine dans la capitale mongole, il nous tarde de quitter la ville et de trouver ce que nous sommes venu chercher en Mongolie : les vastes étendues naturelles ainsi que la rencontre du dernier peuple nomade au monde vivant de l’élevage de rennes : les Tsaatans. Après 2 années d’attente, notre rêve est sur le point de devenir réalité, mais bien évidemment tout n’est pas aussi facile, et il nous faudra le mériter. C’est donc après 3 jours de trajet plutôt épique que nous parvenons enfin à entrer dans l’intimité de ce peuple authentique, vivant en communion avec Dame Nature. Pour en savoir plus sur cette expérience hors du commun, c’est par ici.
Fête et traditions chez les Darkhad
Sur le chemin du retour de cette merveilleuse rencontre, nous faisons une escale dans le village de Renchinlkhümbe. Après une énième soirée à pratiquer frénétiquement le poker mongol (un doux mélange entre poker et président pour les connaisseurs) et boire de la vodka, une agréable surprise supplémentaire nous attends le lendemain. En effet, nous sommes une fois de plus très chanceux, car c’est dans ce village même qu’a lieu tous les 5 ans le plus grand rassemblement de la communauté Darkhad (signifiant « intouchables » en langue Mongole). Ces derniers parcourent des centaines et parfois des milliers de kilomètres pour venir célébrer la vie dans le respect de leurs traditions. On recense environ 16000 Darkhad, dispersés dans différentes parties du nord de la Mongolie depuis le 16ème siècle.
Après quelques discours officiels, ces 2 jours de festivité débutent tout en musique, avec différents artistes locaux, chanteuses, chanteurs, un concert de morin khuur, des scènes théâtrales ainsi que des danses traditionnelles par de jeunes Darkhad.
Puis place aux coutumes un peu plus sportives, avec tout d’abord une compétition du sport national : le bökh, la lutte mongole, que tous les jeunes (majoritairement les garçons) pratiquent dès le plus jeune âge, que ce soit dans la rue ou dans les cours de récré. Même si le contraste entre leur physique imposant et leur tenue assez légère et colorée (un slip et un boléro) prête à sourire, les lutteurs ne sont pas là pour plaisanter. Il est ici question d’honneur et de fierté (et aussi de virilité, en apparence du moins …). Après la traditionnelle danse de l’aigle, le combat peut commencer, et les règles sont plutôt simples : le premier qui met son adversaire à terre gagne le combat.
Second sport national : la course de chevaux ! Pratiquée par des enfants d’environ 13-14 ans, ce sport est plutôt un sport d’endurance que de vitesse (les distances varient entre 10 et 25 km). Nous assistons donc à cette course hippique et typique à travers le désert (merci le drone), pendant de longues minutes, avant une arrivée en fanfare sous les cris et les applaudissements des centaines de Darkhad présents pour encourager les jeunes jockeys. À la fin de la course, tout le monde se précipite vers les chevaux gagnants pour récupérer leur sueur et s’en étaler sur le front, il paraît que cela porte chance.
Avant de reprendre la route direction Ulaan-Uul pour une dernière escale, nous terminons ces festivités par un délicieux repas dans une ger, avec notamment le célèbre khuushuur, sorte de chausson au mouton frit, accompagné comme toujours par un thé au lait salé (pour en savoir plus, n’hésite pas à lire notre récit sur la nourriture mongole).
Workaway à la ferme
Pendant que nos amis Ganaa et Woogie regagnent tranquillement la capitale, nous décidons de partir pour 3 jours à Khatgal (au bord du lac Khövsgöl) afin de travailler dans une petite ferme que nous avions trouvé via la plateforme workaway. C’est une autre vie qui nous attend, au rythme de la nature et des animaux qui y vivent. Au programme : réparation de la clôture en bois entourant la ferme (avec pour seuls outils un marteau défaillant et quelques bouts de fils de fer rouillés), traite et rapatriement des yacks tous les matins et tous les soirs à heures fixes, coupe de bois pour chauffer la petite maison dans laquelle nous dormons, et même brossage des chèvres afin de récupérer leur laine si douce … La femme qui nous accueille s’appelle Hog. Travailleuse acharnée et bonne vivante, elle habite seule au milieu de nulle part dans sa petite cabane en bois. Ici le temps est court et l’espace immense. Bien que physiquement éprouvant, ces 3 jours coupés du monde sont les bienvenus après l’expérience assez folle que nous venons de vivre.
Le désert de Gobi
Ayant une superficie de plus de 1 300 000 km2, le désert de Gobi est à la fois le plus grand désert d’Asie, mais aussi le plus froid du monde (jusqu’à -40° l’hiver, rien que ça!). Avec des paysages aussi riches que surprenants, cette partie de la Mongolie (qui déborde aussi sur la Chine) est parfaite si tu es adepte de liberté et d’immensité. Et bien que la majeure partie du voyage s’effectue sur les routes, les différentes étapes d’un trip dans le désert de Gobi parviennent tout de même à te couper le souffle devant tant de beauté à l’état brut. Pour tout savoir sur notre périple, tu peux cliquer ici.
Le parc national Gorkhi-Terelj
Dernière étape de notre périple mongol avant de rejoindre la capitale, pour relier quelques jours plus tard Pékin, nous arrivons dans le parc national Gorkhi-Terelj pour un dernier bol d’air frais relaxant. Ce parc est très prisé des habitants de la capitale qui y viennent le weekend en famille ou entre amis pour se ressourcer et y faire la fête à l’intérieur des gers. Nous arrivons en fin de journée après une très belle semaine dans le désert de Gobi, en compagnie de Woogie et Moogie. Se trouvant à seulement 45 minutes de route d’Oulan-Bator, Ganaa décide de nous rejoindre pour la soirée, ainsi qu’Hanna, une amie de Woogie, qui s’est lancée dans la création et la commercialisation de chaussons en laine naturelle de mouton ou de chèvre, cousue main ! Si vous voulez en savoir plus, c’est par ici. Au programme dans la ger : poker (on ne change pas les bonnes habitudes), quelques shots de vodka (tradition oblige …), anecdotes, fous rires, … Ganaa participant aux championnats d’escalade de Mongolie le lendemain, il décide de nous quitter assez tôt afin d’être dans une forme olympique pour ce grand événement. Le lendemain, nous passons donc la journée tous les 5 et escaladons la Turtle Rock. Cet immense rocher a, comme son nom l’indique, une forme de tortue façonnée il y a des milliers d’années par le vent et la pluie. D’en haut, la vue est magnifique sur une partie du parc, avec montagnes, forêts et lacs à perte de vue.
Malheureusement, par manque de temps, nous n’avons pu parcourir qu’une très petite partie de ce parc, et nous aurions aimé y rester 1 ou 2 jours supplémentaires pour pouvoir effectuer un trek dans cette immense réserve naturelle. Nul doute que nous y reviendrons lors de notre prochain voyage en terres mongoles. Retour donc vers la capitale, mais avant cela, court arrêt pour admirer la gigantesque statue équestre de Gengis Khan. Avec ses 40 mètres de haut et ses 250 tonnes d’acier, la statue éponyme rend hommage au fondateur de l’empire mongole et est tournée vers l’est, vers le lieu de naissance de Gengis Khan. Nous tentons de faire voler le drone sur le lieu du site, mais un garde nous interpelle pour nous dire que nous devons le payer pour voler, nous décidons donc de continuer notre chemin, et c’est quelques centaines de mètres plus loin que nous parvenons discrètement à voler quelques minutes au-dessus du monument.
Après une soirée d’au revoir assez festive avec Woogie et Ganaa , puis une dernière journée en compagnie d’Hanna, il est temps pour nous de quitter la Mongolie, direction l’Empire du Milieu et plus précisément sa capitale : Pékin !
Une expérience authentique et surprenante
Entre les vastes étendues de nature brute et préservée, les plaines et montagnes à perte de vue, la spiritualité au travers du bouddhisme et du chamanisme, la faune sauvage extrêmement développée (les chevaux et chameaux y gambadent en liberté, tout comme les moutons, chèvres, chiens, aigles, marmottes, ours, …), et un peuple d’une gentillesse indescriptible, l’expérience de notre mois passé en Mongolie s’est révélée d’une richesse et d’une pureté rare. Que ce soit nos amis Ganaa, Woogie et Hannah, le peuple Tsaatan ou encore les diverses rencontres faites lors de notre séjour, les Mongols sont aussi authentiques et hospitaliers que leurs steppes sont immenses et hostiles pour l’être humain.
Le niveau de vie, les conditions météorologiques et la faible densité de population font de l’entraide et de la solidarité des valeurs clés pour le peuple mongol. Nous sortons de ce périple grandis et heureux d’avoir pu partager tant de bons moments avec eux, et d’avoir découvert une culture aussi typique et proche de la nature. Si une chose est certaine, notre au revoir n’était pas un adieu et nous reviendrons un jour dans ces si étonnantes contrées …
Pour voir toutes les photos de la Mongolie, rendez-vous dans la Galerie 😉
ÇA POURRAIT TE SERVIR …
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Pour un resto : Nous te conseillons d’aller faire un tour au restaurant Luna Blanca pendant ton séjour à Oulan-Bator. Ce restaurant 100% bio et végan te permettra de te purifier un peu après les grandes quantités de viande ingurgitées durant ton périple. La cuisine est plutôt novatrice, avec des plats typiques mongols revisitées dans leurs versions végétariennes, les aliments sont frais, et les smoothies délicieux ! Nous te recommandons de goûter le Mongolian combo plate (avec différents mets comme des dumplings ou des khuushuur avec des substituts à la viande) accompagné d’un Sea buckthorn juice, pour finir sur un brownie au chocolat en dessert.
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Pour se déplacer à Oulan-Bator : le moyen le plus facile de te déplacer à Oulan-Bator reste le « taxi ». Nous le mettons entre guillemets, car ici, la quasi-totalité des voitures (surtout les Prius qui doivent représenter au moins 70% du parc automobile à vue d’oeil) peuvent vous emmener d’un point A à un point B moyennant une somme de 1000 Tugriks (0,30€) par kilomètre. Tu n’as qu’à lever la main et attendre quelques secondes avant qu’une voiture s’arrête. Il y a également un réseau de bus à ta disposition, mais nous t’avouons qu’il est assez difficile de le comprendre (patience, un métro est actuellement en construction !).
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Pour se déplacer dans le pays : il y a assez peu de transports pour se rendre au nord ou au sud du pays. C’est pourquoi il est très difficile de se rendre dans le désert de Gobi par tes propres moyens par exemple. Nous te conseillons donc de passer par un tour opératoire (ouais c’est chiant et cher, mais bon …) ou de passer par des locaux si, comme nous, tu as la chance de faire des rencontres inopportunes.
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Pour se rendre en Chine : Plusieurs moyens de transport existent pour aller d’Oulan-Bator à Pékin, mais si tu ne souhaites pas prendre l’avion ou trop dépenser dans un billet de Transsibérien, nous allons te présenter le plus économique. Tout d’abord, tu peux prendre le train qui part de la capitale mongole à 17h en direction de Zamiin-Uud en choisissant un billet hard sleeper, pour 25000 MNT (=8,25 €). Après de 14h de train plutôt tranquille, dirige toi vers la station de bus de Zamiin-Uud (dans l’enceinte de la gare) pour prendre un bus couchette direction Pékin pour 85000 MNT (=28€). N’oublie surtout pas de prévoir de l’argent liquide pour acheter de quoi te nourrir car la route est plutôt longue (environ 13h de bus) et personne n’accepte la carte de crédit. Une fois la frontière sino-mongole franchie, tu arriveras à Erenhot sur les coups de 11h pour prendre un autre bus à 15h, toujours avec le même billet. Dernière ligne droite à travers la campagne chinoise avant d’arriver à Pékin vers 4h du matin.
- Pour téléphoner : Nous te conseillons de prendre une carte SIM chez Unitel, un des principaux fournisseurs de téléphonie du pays, et surtout celui avec la meilleure couverture réseau. Pour l’équivalent de 25000 MNT (=8,25 €), tu pourras profiter d’appels et SMS quasi-illimités, et surtout de 10 Go de data internet.